Découverte de l’association

Culture(s) en Herbe(s)

Des parcelles de terre, une passerelle sociale

Né en 2009, le projet de Culture(s) en Herbe(s) s’est construit autour de  jardins solidaires. Il vise à créer des espaces d’apprentissage et d’expérimentation autour du vivant en milieu urbain, en lien avec les habitants (notamment des adultes touchés par différentes formes de précarité et de marginalisation), les professionnels du champ social et médical, et les acteurs publics (mairie d’arrondissement notamment).

Les relations entre écologie et expérimentation sociale sont au cœur de notre réflexion.

Notre ligne directrice : échanger, partager, diffuser des processus de travail et d’échange, respectueux du vivant et de l’humain !

Une approche écologique …

Les liens entre l’homme et la nature constituent une dimension majeure de notre culture humaine. Une des raisons d’être de l’association est de partager les savoirs et savoir-faire qui nourrissent ce lien.

L’écologie, pour nous, commence par la capacité donnée à chacun de mieux connaître, observer et comprendre son environnement direct.

Nous nous fixons différents objectifs :

  • Aménager et animer des parcelle de terre au cœur de la ville, propices au maintien de la biodiversité de proximité.
  • Faire l’expérience ensemble d’une diversité de techniques de culture, respectueuses du vivant, fondées sur les principes de l’agro-écologie.
  • Valoriser la dimension nourricière de la terre et souligner les liens étroits existant entre nos gestes et leurs répercussions sur les écosystèmes.

                                                                                                                                                                                 … et sociale

La création d’espaces d’apprentissage autour du vivant s’inscrit pour nous dans une démarche d’expérimentation sociale. L’association est profondément nourrie par des principes d’éducation populaire, qui sont mis en œuvre autour de projets concrets.

Nous souhaitons ainsi

  • Inventer, avec les participants, des processus d’apprentissages actifs et collaboratifs, afin de permettre une meilleure appropriation des connaissances et une réciprocité dans l’acquisition des savoirs
  • Travailler à la mobilisation de publics touchés par différentes formes de précarité ou de marginalité, tout en restant un dispositif ouvert sur son territoire.
  • Apprendre à travailler ensemble, en respectant le rythme de chacun. Faire du jardin un espace de socialisation pour «cultiver» l’articulation de l’individuel et du collectif.
  • Créer des espaces qui permettent à chacun, quelle qu’il soit, de se ressourcer et de s’ouvrir sur le monde, à travers le soin au vivant.